Cité des Poètes

Le projet de ces nouveaux logements s’inscrit dans la morphologie bâtie existante de la cité des Poètes, riche de son histoire et de sa singularité, en favorisant les continuités végétales présentes et en créant un lieu de vie unique, généreux, tourné vers la nature et la qualité de vie.

Avec l’emploi du bois, en structure et en façade, les bâtiments font corps avec le parc. Ils ne se placent pas en bordure mais appartiennent au parc et l’amplifient. L’architecture est inscrite dans le paysage.
Au-delà de l’inscription dans le parc, construire en structure bois est une réponse engagée pour une approche écologique.
L’architecture adaptée au matériau. Avec des épaisseurs de 13 à 16m et des trames de 4 à 5 m, les bâtiments sont conçus pour une construction en bois.
1 m³ de bois nouveau, c’est 1 tonne de CO2 en moins dans l’atmosphère. La construction bois favorise l’utilisation d’énergies renouvelables, permet de réduire les consommations énergétiques et privilégie l’emploi de matériaux biosourcés. Il apporte des qualités environnementales au bâtiment de manière passive. Il apporte un confort et un plaisir de l’habiter perceptible plus particulièrement au regard et à l’odeur. Le bois permet en outre un chantier dont les nuisances sont diminuées et la durée optimisée.
En plus de sa vertu structurelle, la trame de façade permet de créer un dispositif de protection visuelle. Les lames encadrent les baies et constituent un filtre pour la vision latérale. Elles servent d’encadrement et de supports aux stores extérieurs. Ce sont des brises soleil orientables qui sont réglables et permettent de se protéger des vues et des surchauffes liées à l’ensoleillement.
Des belles toitures en zinc abritent les nouvelles habitations. Posées sur les volumes, elles sont prolongées par des auvents ajustés aux contraintes du site. La diversité des pentes de toiture réduit l’échelle des nouveaux bâtiments.

La conception des parkings en sous-sol vise à maintenir le plus de pleine terre possible. Nous prévoyons une absorption sur site, ainsi que des cuves de récupération des eaux pluviales.
Tous les logements disposent d’un espace extérieur privatif. Les logements des RDC disposent de généreuses terrasses prolongées par des jardins.  Les terrasses prolongées de jardin au RDC sont séparées des espaces publics par des clôtures végétalisées.
Au R+3, les logements sont des duplex, maisons sur le toit, qui disposent de grandes terrasses partiellement abritées du soleil et permettant l’intimité grâce aux toitures.
Le projet de paysage porte l’identité de l’îlot. Il vient à la fois soutenir les trames végétales existantes et produire un nouveau dialogue paysager avec son environnement. Donnant la lecture d’un paysage commun, les espaces sont pensés de façon à faire cohabiter de manière fine et harmonieuse les jardins privatifs dédiés aux logements et les jardins collectifs destinés à être partagés.
Le végétal vient ici accueillir les nouveaux bâtiments en les incluant dans le langage du parc, en proposant une gradation de l’intime vers une sociabilité urbaine. Un parc habité, dans une logique d’accompagnement de ce qui préexiste, à l’image des arbres conservés au sein du projet.
La diversité des milieux ainsi proposés permet de favoriser l’installation d’une biodiversité variée, des refuges pour la petite faune et le déploiement d’une flore riche.
Le projet de paysage dans son ensemble répondra à la préoccupation écologique et de développement durable par la possibilité de récupération des eaux de pluie au sein des jardins de manière à infiltrer l’eau à la parcelle, et de plantations denses afin de lutter contre les îlots de chaleur urbains.