Le récit devient limpide. Le projet est nommé « Haïku », ces poésies japonaises qui célèbrent l’évanescence des choses et les sensations qu’elles suscitent, souvent en lien avec la nature et les saisons. Ce nom traduit bien l’intention du projet : créer une émotion par l’environnement.
Et pour différencier les îlots, chacun est nommé d’après l’arbre le plus emblématique du site : « Haïku Judée » pour un îlot et « Haïku Cèdre » pour l’autre. Tous deux ont été déplacés de quelques mètres avec soin pour permettre la réalisation du projet. Préserver tout ce qui est possible, transplanter si besoin, et venir enrichir la palette végétale.
« On fera du mobilier avec le bois des quelques arbres que l’on ne pourra pas sauver », souligne Alexandre.
Tout se garde, rien ne se perd, la nature est précieuse.
« Tous ces gestes participent à la qualité des logements et offrent une atmosphère plus proche de la nature et l’histoire du lieu », explique Gauenne.
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