École Hélène Carrère d'Encausse, Marly

Situé à l’une des entrées de la ville, le groupe scolaire annonce le renouveau de Marly. La réunion des écoles Nelson Mandela et Louise Michel est un acte politique fort incarné par un équipement scolaire fédérateur et emblématique. La parcelle voisine, ancienne friche, devient un parc pour les habitants et constitue un poumon vert associé à l’espace des cours de récréation. Ce paysage végétal constitue le socle du projet. Une école tournée vers la nature, au cœur des arbres. Au cours des études il est apparu que les coûts pour la  réhabilitation de la maison Dupont étaient excessifs par rapport à son potentiel.
L’implantation du bâtiment offre plusieurs niveaux de lecture.
Deux branches s’élancent et se réunissent en une seule vers le cœur du parc. L’une vient de l’est, l’autre de l’ouest, comme les élèves de la future école. Cette jonction vient partitionner la partie sud du parc en deux cours de récréations correspondant aux deux écoles.

Elles sont orientées est et ouest et s’ouvrent sur le parc et ses grands arbres au nord de la parcelle et sont protégées des vents dominants.
Par la morphologie du bâtiment, comme par le chemin qui traverse le parc, le projet ménage des liens physiques dans la ville, qui traduisent la volonté d’union, de rassemblement, de mixité heureuse. Cette union est aussi celle des paysages urbains et naturels. Le groupe scolaire s’adresse à la fois à la ville, à l’extérieur, et crée une intériorité protectrice pour les enfants. Le projet développe un jeu de courbe et de contre-courbe liant les différents éléments de programme et les espaces extérieurs associés. Le projet se développe sur deux niveaux, un socle en brique et un attique en bois. Le premier niveau en brique dessine et affirme l’alignement avec le mail planté. Ses angles sont adoucis par des courbes pleines. Une inflexion en courbe élargit le parvis d’entrée protégé par des larges parterres plantés. Les entrées des deux écoles se signalent par des inflexions en creux dans la façade.