Musée national d'archéologie et des sciences de la terre

Culture

Par son ancrage visible dans la Terre, au plus près du terrain, de sa topographie, le musée est directement lié aux thèmes qu’il abrite. Les matériaux font référence aux constituants de notre planète. Cette architecture minérale, accrochée à la Terre est le sésame d’un accès en profondeur aux sources de l’histoire de l’humanité. Pas seulement ancré, le bâtiment est articulé comme un squelette. Ses arches de différentes hauteurs et de différentes longueurs sont en mouvement suspendu. L’arche est un élément signifiant et constructif du projet. Elles se conforment à la topographie, pénètrent dans le jardin en se laissant infiltrer par la végétation.
Structuré en trois jardins, le parc crée des séquences dans les rapports de l’homme aux sciences et à la Terre.

Les jardins s’inscrivent ainsi dans la continuité des espaces d’exposition et deviennent eux-mêmes lieux de visite et de découverte, ponctués par des vitrines qui prennent la forme de cristaux.
Par la sobriété du projet, la pérennité de l’architecture, la conception environnementale, un bâtiment simple et durable est créé. Il est un support sobre qui fait ressortir toute la richesse et la diversité des collections exposées. Il est le creuset bâti didactique qui diffuse des connaissances tant universelles que celles qui sont propres à la culture marocaine.

LIEU : Rabat, Maroc
PROGRAMME : Construction du Musée national d’archéologie et des sciences de la terre.
SURFACE : Neuf : 24 730 m² – Réhabilité 4 380 m²
COÛT DE L’OUVRAGE : 90 237 000 € Excl. Tax.
CALENDRIER: Lauréats concours sept. 2010 – Projet annulé
MAÎTRE D’OUVRAGE : Royaume du Maroc, Ministère de la Culture
ARCHITECTES: archi5
ÉCONOMISTE : Vanguard
BET TCE : Ingérop
BET ACOUSTIQUE : Tisseyre & Associés
SCENOGRAPHIE : François Confino
PERSPECTIVISTES : Luxigon